#Macron privatise l’#Elysee pour les pontes de #BlackRock
BlackRock ? Ce sont les rois de Wall Street. Cette multinationale gère 5 000 milliards de Dollars d’actifs, en assurances, fonds de pensions, fonds souverains, soit les outils qui sont les clés de voûte de l’ultra-libéralisme financier qui gangrène les « marchés », qui dérégule la finance, qui met à bas ce qui reste des dépouilles de nos « démocraties ».
BlackRock qui a miraculeusement échappé à la crise financière de 2009, investit pour plus d’1/3 des ses avoirs dans les plus grossees multinationales du CAC40 : leader chez Total, Unibail Rodamco, Vinci, Schneider, Air Liquide et Valeo il est aussi actionnaire chez AXA, Sanofi, Safran, la Société Générale, BNP Paribas, Michelin, Vivendi, Accor Hotels, Lafarge Holcim, Eiffage, Engie, Renault, Thales, Publicis …. C’est dire s’il est le « parrain » du CAC40 …
Donc, opération portes ouvertes et courbettes à ces prestigieux invités, à Matignon d’abord, puis dans le salon Murat de l’Elysée, privatisé pour l’occasion. Il faut dire que d’un côté (BlackRock) comme de l’autre (gouvernement), on ne sait pourquoi, rien n’a filtré officiellement sur cette journée de débats et discours et sur ces agapes.
Que s’est-il dit durant cette journée ? Que propose le gouvernement à cet ogre américain pourfendeur de l’humain sur l’autel du profit souverain ? Le passé bancaire de Macron n’est sans doute pas étranger à cette rencontre.
Cinq ministes du gouvernement ont défilé devant Larry Fynk (fondateur de BlackRock) et Philipp Hildebrand (Vice-président) pour leur soumettre un petit topo de la situation :
- Edouard Philippe pour un discours général.
- Péricaud pour l’évolution du marché du travail.
- Lemaire pour sa vision de l’économie française et l’agenda des réformes.
- Borne (transports) pour l’investissement dans les transports et les infrastructures.
- Griveaux (Bercy) pour les opportunités en France pour les investisseurs globaux. (!!!)
Suite au Brexit, et aux tentatives de relocaliser tout ce qui est relocalisable en France, en particulier la finance, ce genre de rendez-vous en catimini ressemble fort à la mise à disposition aux vautours de la finance du modèle économique français, pour le faire évoluer vers un ultra-libéralisme financier qui a déjà causé deux crises majeures, et dont la bulle, aux dires des spécialistes comme Attac ou les Economistes Attérés, est au bord de la déflagration.
Mais tant qu’il y a des profits à faire, après moi, le déluge ……