Mr La Veritay #2 – sur la grève de la SNCF
Les médias présentent la grève sous l’angle de ses effets de bord (ça vient d’une tradution littéral d’une expression anglaise, l’équivalent en français est « effet secondaire » pourrait-on dire « de ses désagréments visibles?)(galère des usagers) et les grévistes comme des gêneurs voire des preneurs d’otages… en oubliant qu’ils luttent (« au prix d’une perte de salaire » pourrait être plus clair?) à perte de salaire pour défendre le bon fonctionnement d’un service dévoyé par les « logiques » d’une gestion privative et capitaliste dont l’Angleterre illustre les dérives (accidents, manque de trains, etc).
De facto : la qualité des services baisse ainsi que les salaires des personnels, l’entretien est bâclé et sous-traité au moins disant, la conception découplée du terrain produit des trains trop larges pour les quais, etc. Et rappelons que la lutte des personnels de la SNCF avait d’abord consisté en une période de gratuité totale sur service minimum ; la direction avait alors répliqué par des licenciements nets assortis de poursuites pénales.
Alors ne nous trompons pas de camp dans le bras de fer qui oppose les salariés en lutte à leur hiérarchie rentabiliste !