Déséquilibrer le ratio liberté/sécurité par le dogme de la peur
De la dictature de 1984 à la surveillance consentie de Globalia
Le roman de Jean-Christophe Rufin, Globalia (2004), est une extrapolation de la dérive sécuritaire contemporaine, faisant écho à l’œuvre fondatrice de George Orwell, 1984. Si la dystopie orwellienne décrivait une Dictature « parfaite » (concentration absolue du pouvoir par la force, comme chez Staline ou Pinochet) où la ritournelle totalitaire proclamait « la liberté, c’est l’esclavage », Globalia montre plutôt un glissement subtil : la surveillance acceptée au nom de la protection. Le personnage de Rufin, Baïkal Smith, subit ainsi l’omniprésence d’une surveillance – sur laquelle la démocratie « idéale » qu’est Globalia a choisi de se focaliser.
<<
Globalia, où nous avons la chance de vivre, proclamait le psychologue, est une démocratie idéale. Chacun y est libre de ses actes. Or, la tendance naturelle des êtres humains est d’abuser de leur liberté, c’est-à-dire d’empiéter sur celle des autres. LA PLUS GRANDE MENACE SUR LA LIBERTÉ, C’EST LA LIBERTÉ ELLE-MÊME. Comment défendre la liberté contre elle-même? En garantissant à tous la sécurité. La sécurité, c’est la liberté. La sécurité, c’est la protection. La protection c’est la surveillance. LA SURVEILLANCE, C’EST LA LIBERTÉ. »
-Arrêtez, gémit Baïkal.
>>
Ce paradoxe central y est résumé par la formule trompeuse « La sécurité c’est la liberté », véritable tautologie qui interroge la nature des démocraties modernes : « Nos lois en démocratie nous protège-t-elle vraiment ou habitue la société à accepter toujours plus de restrictions au nom de la sécurité ? »
Or comme le disait cette citation apocryphe attribuée à Benjamin Franklin : « Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l’une ni l’autre, et finit par perdre les deux » …
La sécurité, censée être la condition de la liberté (sûreté contre l’arbitraire de l’État en 1789), est devenue le prétexte à son contrôle absolu. Ce glissement sémantique s’est imposé dans le débat politique français, popularisé par Jean-Marie Le Pen (dès 1995, et sur l’affiche de 1992 avec Marion Maréchal Le Pen) puis repris par l’ensemble du spectre, de la « gauche » centriste de Lionel Jospin (qui érige la sécurité en « droit fondamental » en 1997) à la droite dure de Nicolas Sarkozy, donc a fortiori chez Marine Le Pen ou Éric Zemmour (« La liberté suppose l’ordre »).
Le contrôle social et sociétal
Dans Globalia (2004), Jean-Christophe Rufin explore une idée forte : « Pas besoin de tout interdire, car interdire donne envie de transgresser ». Ce roman dystopique décrit dés lors une société où le pouvoir s’exerce non par la violence ou la censure brutale, mais par la normalisation, la séduction et la création d’un environnement où toute révolte semble absurde.
Comment cela se traduit-il dans le réel ? Par contrôle invisible : des règles, innombrables et subtiles, poussent les citoyens à s’autocensurer, la liberté devenant une illusion. Par réseau social : les algorithmes favorisent les contenus consensuels et marginalisent les idées minoritaires, créant des bulles informationnelles. Par crainte de cancel culture ou d’harcèlement en ligne : dissuader l’expression de certaines opinions dérangeantes. Par fausse bienveillance : le régime se présente comme protecteur, justifiant surveillance et conformisme par la menace d’un chaos extérieur. Par consumérisme : consommation, publicité et crédit facile poussent à la surconsommation, détournant l’attention des enjeux sociaux ou environnementaux. Par divertissement : qui remplace même la vraie information devenue infotainment pour maintenir un niveau d’ignorance grâce à des sujets futiles.
Les masses, noyées dans le confort et le spectacle, ignorent dés lors les alternatives. À l’image des théories de Foucault (la discipline, la surveillance) ou Chomsky (la fabrication du consentement), Globalia montre un pouvoir qui ne dit pas « tu ne dois pas », mais qui fait en sorte que << tu ne veuilles même pas >>. La transgression devient alors le seul acte de lucidité.
Mais les nouveaux maîtres de la Silicon Valley, comme Elon Musk, Mark Zuckerberg ouJeff Bezos, exercent d’autant leur influence significative sur les décisions politiques et économiques. Ce groupe, souvent appelé les « broligarques », est caractérisé par sa foi en la technologie et son rejet libertarien des contraintes (plus précisément de régulation étatique), influençant ainsi la politique et la sociétéentière. Par ailleurs, les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft, etc) jouent un rôle crucial dans l’économie mondiale, avec une capitalisation boursière qui dépasse celle de nombreux pays développés.
Cette concentration technologique et financière soulève des questions sur l’équilibre des pouvoirs et les implications de la technologie sur la société, face à des élites qui deviennent à la fois de plus en plus puissantes et réactionnaires.
La peur, un virus très instrumentalisé
Car la porosité entre l’extrême droite et le reste du paysage politique s’explique d’ailleurs par une combinaison complexe de facteurs : la stratégie de Le Pen, l’influence des groupuscules idéologiques, la récupération de ses thèmes par la droite, et un contexte socio-économique favorable à la montée des populismes.
Or, comme l’énonce un extrait de Globalia, « La peur doit désormais être la valeur suprême » pour assurer la cohésion sociale et justifier l’obéissance. Cette peur est activement produite par la fabrication d’un ennemi imaginaire : du communiste maccarthysé d’hier au « wokiste » ou au « terroriste antifa » fantasmé désormais par l’administration Trump après l’affaire Charlie Kirk en 2025, la continuité est claire.
En France, cette mécanique s’est largement institutionnalisée. On a l’exemple de l’affaire de Tarnac, en 2008, l’un des symboles les plus criants : dans un petit village corrézien, l’arrestation de Julien Coupat et de quelques militants libertaires s’est transformée en récit de guerre intérieure : “réseau anarcho-autonome”, “terrorisme d’ultragauche”. Ces images ont fait le tour des chaînes, les discours ont suivi. Dix ans plus tard, l’accusation de « terrorisme » s’est évaporée avec de fausses preuves et une enquête bidon. Tous furent relaxés. Mais la leçon demeure : tout était en place — pressions politiques, manipulations médiatiques, mensonges policiers — pour faire naître un monstre utile au pouvoir. Tarnac, c’est la démonstration parfaite de la peur comme construction politique.
Dans le prolongement, l’état d’urgence de 2015 est banalisé par la loi SILT (2017) votée sous Emmanuel Macron et Édouard Philippe, transformant l’exception en norme selon la Ligue des droits de l’Homme. Ce qui devait protéger du terrorisme islamique devient un pur instrument de répression antisocial (Gilets Jaunes, etc) et anti-écologique (Sainte-Soline, etc).
Et c’est là que la fiction rejoint la réalité : dans Globalia, les citoyens croient vivre libres alors qu’ils évoluent dans un monde clos, où la contestation a été absorbée par le divertissement. Nos sociétés modernes, saturées d’écrans, d’opinions instantanées et de consommation, suivent un chemin similaire. Comme le prédisaient Guy Debord ou Raoul Vaneigem, la politique est devenue un « spectacle », la critique se dissout dans un flux informe, et les vraies alternatives sont marginalisées voire criminalisées !
La peur, jadis instrument d’ordre, devient le moteur d’une servitude volontaire. Et dans ce théâtre permanent, il ne manque jamais un nouveau rôle à distribuer : celui du prochain ennemi.
Désinformer pour mieux diviser
En 2025, neuf milliardaires détiennent 80 % des médias en France, influençant ainsi l’information publique. Parmi eux, on trouve Vincent Bolloré, Bernard Arnault, et Rodolphe Saadé, qui possèdent divers journaux, radios et chaînes de télévision. Cette concentration des médias soulève des questions sur la liberté d’informer et le contrôle exercé par ces grandes fortunes sur le paysage médiatique. Les milliardaires apparaissent souvent comme des sauveurs, mais leurs motivations sont clairement politiciennes, affectant ainsi les employés et le public des médias concernés.
Car c’est cette oligarchie médiatique qui, avec des chaînes comme CNews et des figures comme Cyril Hanouna, devient un relais idéologique du sécuritarisme. Ces gros médias de pseudo-information, en réalité de pure propagande, étaient déjà bien analysés par Serge Halimi dans Les Nouveaux Chiens de garde : on y voyait la collusion claire entre idéologie des dominants (ou favorable à leurs intérêts) et ligne éditoriale biaisée sinon orientée afin de manipuler l’opinion publique toujours dans le même sens, celui d’une fenêtre d’Overton toujours plus à droite !
On a aussi des acteurs plus informels comme la « bande à Bauer » (un réseau d’experts et conseillers en sécurité, qui travaillent pour les industriels et les politiques afin de profiter de l’angoisse collective) illustrant comment la peur est transformée en marchandise lucrative, alimentant une véritable industrie de la sécurité.
Cette dérive est théorisée et promue par des initiatives politiques comme le « Projet Périclès » de Pierre-Édouard Stérin, visant, pour résumer, à fédérer l’extrême droite et la droite libérale-conservatrice, en cherchant les plus petits dénominateurs communs … à savoir des « valeurs » unifiantes comme le christianisme ou la Nation, mais par ailleurs et surtout désigner des ennemis plus ou moins imaginaires : wokisme, immigration, etc.
Précariser pour mieux régner
La dystopie de Globalia — où l’utopie du « minimum prospérité » cache une surveillance et un contrôle permanents — résonne avec la précarisation de nos sociétés néolibérales. Depuis le tournant de la rigueur (1983) qui a stoppé la relance keynésienne post-Trente Glorieuses, le modèle économique, inspiré par Thatcher et Reagan (déferlante néolibérale), a généré un chômage de masse et l’émergence des « travailleurs pauvres » pour qui travailler ne suffit même plus à vivre dignement.
Cette fragilité est aggravée l’inflation et un surendettement (Morts à crédit, 2017), qui piège les victimes du chômage et de la crise, loin de l’illusion de bien-être fondée sur la consommation. 1 Européen sur 20 est concerné : en Espagne et en Islande, l’explosion immobilière a provoqué des faillites massives ; au Danemark, les prêts SMS à taux exorbitants piègent les jeunes, tandis qu’au Royaume-Uni, certains crédits atteignent 1 223 % d’intérêt annuel ; en France, malgré la loi Lagarde (2010), les crédits renouvelables continuent d’être vendus, faute d’un fichier national des emprunts.
Las, les services publics supposés compenser les inégalités, en contrepartie d’une portion de salaire, font l’objet d’attaques constantes et d’un désengagement étatique largement souhaité et même calculé (tel le « trou de la sécu » ou la « pyramide des retraites ») par les néolibéraux au pouvoir, et l’extrême droite en embuscade prête à les relayer.
Mais cette fracture économique est aussi spatiale : dans Globalia, Jean-Christophe Rufin imagine une humanité coupée en deux avec d’un côté, un monde protégé, lumineux et sous contrôle et de l’autre, les « non-zones », territoires interdits, effacés des cartes et des consciences. Un futur lointain ? Pas vraiment. Car cette dystopie fait douloureusement écho à nos propres réalités : celles des invisibles — SDF, migrants, travailleurs précaires — que nos villes s’appliquent à tenir à distance, derrière des murs, des frontières ou des façades rénovées. Les « non-zones » de Globalia rappellent nos banlieues marginalisées et les bidonvilles, miroirs des inégalités Nord/Sud et Nord/Nord.
Ces territoires abandonnés sont niés ou diabolisés, comme l’illustre la formule du Kärcher de Nicolas Sarkozy ou l’affaire Zineb Redouane (rappel : assassinée à sa fenêtre par un policier supposé « maintenir l’ordre » durant une manif passant dans sa rue …) : ils sont le refoulé moral d’un système qui maintient sa stabilité en créant artificiellement un « dehors », une misère nécessaire, prolongeant la domination coloniale à l’ére post-moderne.
Un combat permanent pour la démocratie
Globalia fonctionne in fine comme un miroir grossissant : comme énormément d’auteurs de SF ou d’anticipation avant lui, Rufin n’a pas décrit une fiction lointaine, mais une extrapolation de tendances lourdes déjà à l’œuvre en son temps (marchandisation de l’existence, surveillance normalisée). La différence fondamentale est que dans nos sociétés, le système est présenté comme « inévitable, voire désirable » (« le pire des systèmes, à l’exception de tous les autres »), et non comme une dystopie désillusionante assumée.
Pourtant, l’histoire récente est un avertissement : la démocratie est un combat sans fin qui n’est jamais acquis. Le sort des opposants, comme l’assassinat d’Alexeï Navalny en Russie, l’emprisonnement des critiques d’Orban en Hongrie, ou la mise au pas des médias hostiles sous Trump aux États-Unis, rappellent qu’une fois la liberté perdue, il est trés difficile de la reconquérir.
Face à ces forces de la peur, des mouvements de résistance s’élèvent, renouant avec l’esprit de révolte qui a marqué la jeunesse depuis l’après-guerre. L’ardente avocate de la pluralité, Hannah Arendt, considérait tout comme Henry David Thoreau la désobéissance civile comme un devoir face à la violence d’État, inspirant les résistances contemporaines, de la Palestine à Hong Kong. La génération Z (GenZ), de l’Asie à l’Afrique (du Népal au Maroc), se révolte massivement contre la corruption et l’injustice sociale en utilisant les codes de leur culture numérique, transformant leur frustration en action politique et suscitant l’inquiétude des dirigeants. Cette révolte trouve ses racines culturelles dans l’histoire de la jeunesse !
Déjà des groupes radicaux comme « The Weather Underground » (cf : documentaire de Sam Green et Bill Siegel, 2002) aux États-Unis (1969) étaient nés en pleine guerre du Vietnam, révoltés par l’impérialisme, le racisme et la répression politique, choisissent la lutte armée symbolique pour dénoncer le système capitaliste et soutenir les mouvements de libération. Leurs actions — une vingtaine d’attentats contre des bâtiments officiels, sans victimes — visaient à éveiller les consciences, dénoncer le complexe militaro-industriel et exprimer la solidarité des blancs américains avec les luttes anticoloniales et les droits civiques. Leur objectif n’étant pas de prendre le pouvoir, mais de créer une culture de la résistance contre l’injustice et la domination.
À l’aube des années 1980, le groupe londonien The Clash rassemble punks et jeunes immigrés jamaïcains fans de reggae dans sa dénonciation des discriminations, puisque l’attitude « punk » est de « TRAITER TOUS LES ETRES HUMAINS DE FACON EXEMPLAIRE » (dixit Joe Strummer). En France, en 1983, toute une génération se retrouve autour du rêve d’une société multiculturelle lors de la marche pour l’égalité et contre le racisme. Mais au début des années 1990, le fossé se creuse entre la jeunesse des ghettos et les autres.
Venu des États-Unis, le hip-hop devient dés lors le porte-voix des banlieues tandis que certains s’inventent un univers onirique à coup de techno et de raves parties. La rappeuse Keny Arkana, dans Un autre monde est possible, en appelle à la réinvention du collectif. Dans la lignée de Frantz Fanon et des luttes décoloniales, elle rêve d’une humanité réconciliée avec elle-même, affranchie des murs visibles et invisibles. Ses mots font écho à la brèche que Globalia laisse entrevoir : celle d’une sortie du système clos, d’un retour à la solidarité et à la justice sociale.
À partir de la décennie 2000, l’explosion d’Internet et des réseaux sociaux transforme les créations artistiques. Elle renouvelle aussi les formes de contestations politiques et sociales de la jeunesse, du printemps arabe au mouvement #MeToo en passant par Black Lives Matter ou les diverses manifestations pour le climat.
Conclusion en forme de promesse …
En 2009, plus de 524 émeutes ont été répertoriées, dont près d’un tiers pour la seule Europe. Toutes ces mobilisations rappellent qu’une rupture est possible, au même titre que la multiplication des émeutes dans le monde (Grèce 2008, Chine 2010 – documentaire Les raisons de la colère / documentaire La tentation de l’émeute, etc).
Des briques rouges de Dublin aux dômes transparents de Globalia, tout concourt à maintenir les apparences : modernité, propreté, sécurité. Mais derrière le vernis, la fracture demeure. Les invisibles sont toujours là, relégués, effacés, tolérés tant qu’ils restent hors champ. Et lorsque la société nie trop longtemps ses marges, c’est la violence qui les ramène au centre. Les « non-zones » de Rufin, loin d’être un cauchemar futuriste, sont déjà nos banlieues, nos camps, nos mers, nos angles morts. Les regarder, c’est déjà commencer à les reconnaître et à nous retrouver.
Un peuple gouverné par la peur n’a jamais été, n’est pas et ne sera jamais un peuple libre : il est momentanément docile, un peu comme la vapeur qui monte dans la cocotte-minute. Car comme le montrent les mouvements de la jeunesse mondiale, la liberté n’est pas la fille de la peur, mais celle de la conscience.
https://openverse.org
https://dystopie.net/globalia-rufin/
https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/geopolitique/geopolitique-du-vendredi-03-octobre-2025-5083873
https://www.lemonde.fr/societe/article/2009/02/04/quand-la-securite-est-devenue-a-gauche-comme-a-droite-la-premiere-des-libertes_1150562_3224.html
https://droit.cairn.info/revue-deliberee-2018-1-page-86?lang=fr
https://www.telerama.fr/medias/la-securite-est-la-premiere-des-libertes-de-le-pen-a-valls-la-formule-s-est-imposee-dans-le-debat-politique,134465.php
http://elg0002.free.fr/pdf/orwell_1984.pdf
https://www.monde-diplomatique.fr/publications/manuel_d_histoire_critique/a53288
https://rebellyon.info/Tarnac-une-affaire-d-Etat-16841
https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays/etats-unis/evenements/article/etats-unis-assassinat-de-charlie-kirk-11-09-25
https://fr.wikipedia.org/wiki/Maccarthysme
https://www.vie-publique.fr/loi/20775-loi-securite-interieure-et-lutte-contre-le-terrorisme-loi-silt
https://www.liberation.fr/politique/elections/pierre-edouard-sterin-a-court-de-cash-ses-projets-vers-la-casse-20250923_XVQ6CPDKQFDYNHJTLTZWP5J4CE/https://www.youtube.com/watch?v=wtc2nTUXm0I
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-cours-de-l-histoire/zone-bidonvilles-banlieues-une-histoire-loin-des-lieux-communs-1950464
https://www.autourdu1ermai.fr/bdf_fiche-film-141.html
https://www.youtube.com/watch?v=Z-D-DEbH1_E
https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/geopolitique/geopolitique-du-vendredi-03-octobre-2025-5083873
https://educ.arte.tv/program/propaganda-la-fabrique-du-consentement
www.philosophes.org/philosophies/le-pouvoir-disciplinaire-dans-surveiller-et-punir-etude-des-mecanismes-de-controle-social/
https://fr.wikipedia.org/wiki/Infodivertissement
https://blog.mondediplo.net/les-intellectuels-oligarques-nouveaux












