Des chaines humaines antinucléaire pour commémorer la catastrophe de Tchernobyle
Le 28 avril dernier, en France comme dans de nombreux autres pays du monde, on s’est souvenu de Tchernobyle et Fukushima.
GreenPeace, le réseau Sortons du Nucléaire et d’autres associations ont organisé entre le 26 et le 29 avril plus de 130 actions et rassemblements pour réaffirmer la nécessité d’engager la sortie du nucléaire. En mars dernier déjà, 60 000 personnes avaient formé une chaine humaine contre le nucléaire entre Lyon et Avignon. Profitant de la période électorale, ces organisations en ont profité pour informer des positions des deux candidats au second tour de la présidentielle.
Que pensent donc nos deux candidats ?
Pour Nicolas Sarkozy, le nucléaire français n’est pas risqué, il serait même à l’en croire le plus sécurisé au monde. Or comme on l’a vu ces derniers mois, nos centrales connaissent assez régulièrement des problèmes de panne ou fuites internes. Le président de l’Autorité de Sureté Nucléaire affirme lui même que «personne ne peut garantir qu’il n’y aura jamais d’accident nucléaire en France». et serait le garant de la dépendance énergétique. Or comme on le sait, l’uranium utilisé pour faire fonctionné les centrales est entièrement importé et son extraction n’est pas sans causé d’importants dégâts écologiques mais aussi sur la santé comme au Mali où les nappes phréatiques ont été touchées.
François Hollande est lui aussi opposé à la sortie du nucléaire mais à toutefois fait la promesse de réduire de 25% la part du nucléaire dans l’électricité s’il est élu. Promesse qui on le sait déjà ne sera pas tenue puisqu’il ne fermera que la centrale de Fessenheim et va mettre en service le réacteur EPR.
Nous nous sommes rendu à Grenoble où se tenait un rassemblement lequel à réunit près de 200 personnes qui ont ensuite défilé en chaine humaine. Entretiens.
Article paru dans Actualutte n°23 - Abonnez vous dès 1€ l’année !