#Macron : retour de la #Taille et la #Gabelle ?
Que pense Emmanuel Macron de notre Démocratie représentative, de la Vème République, et de la gouvernance ?
Dans une interview philo-politique accordée au « 1 Hebdo » le mercredi 8 mai 2015, il déclarait :
« La démocratie comporte toujours une forme d’incomplétude car elle ne se suffit pas à elle-même…
Dans la politique française, cet absent est la figure du roi, dont je pense fondamentalement que le peuple français n’a pas voulu la mort. La Terreur a creusé un vide émotionnel, imaginaire, collectif : le roi n’est plus là ! On a essayé ensuite de réinvestir ce vide, d’y placer d’autres figures : ce sont les moments napoléonien et gaulliste, notamment. Le reste du temps, la démocratie française ne remplit pas l’espace. On le voit bien avec l’interrogation permanente sur la figure présidentielle, qui vaut depuis le départ du général de Gaulle. Après lui, la normalisation de la figure présidentielle a réinstallé un siège vide au coeur de la vie politique. Pourtant, ce qu’on attend du président de la République, c’est qu’il occupe cette fonction. Tout s’est construit sur ce malentendu. »
Ne nous étonnons plus dès lors de sa gouvernance hyper-verticale, de son mépris pour les corps intermédiaires, de son désir de museler le parlement par sa réforme constitutionnelle, et de sa surdité face aux manifestations.
Le but ultime de Macron ne serait-il donc pas d’instaurer une monarchie constitutionnelle dans laquelle il aurait tous les pouvoirs afin de pouvoir appliquer sa politique ultra-libérale sans rencontrer de résistances, au service d’une caste de banquiers, de multinationales et de rentiers richissimes.
Le Roi, au service de sa Cour, financée par l’esclavage et l’essorage des cerfs et des vilains qui ne sont rien.
Le Roi est mort, Vivent le Roi, la taille et la gabelle !